À l’orient du monde

Le septième et dernier tome de la saga de Tancrède le Normand et de Hugues de Tarse

extrait

“Je crois que j’ai enfin compris quel serait mon destin quand Rafik m’a désigné cette fleur épanouie sur le sol aride du désert syrien. Cette plante qu’il nommait rose de Jéricho, mais que les croisés appelaient « fleur de résurrection ». Cette fleur capable d’arracher ses racines aux sols qui ne pouvaient la nourrir puis, se rétractant, s’asséchant, se laissait porter par les vents jusqu’au lieu où enfin, elle pourrait refleurir.
Étrange symbole que le Bédouin m’offrait là.
N’avais-je pas, moi aussi, connu bien des paysages ? N’étais-je pas parti des confins de la verte Normandie pour la Méditerranée et la lointaine Sicile avant de jeter l’ancre à Saint-Syméon, le port d’Antioche ? N’essayais-je pas ici, au cœur des États latins d’Orient, de trouver enfin la terre qui me conviendrait, à moi, Tancrède d’Anaor ?”

Résumé

La saga s’achève en 1163 dans la principauté d’Antioche, autre « territoire » normand conquis lors de la première croisade par Bohémond de Tarente.
Prisonnier des geôles du sultan Noureddin, Tancrède nous fait pénétrer dans la vie et les intrigues de l’Orient du XIIe siècle. Un Orient dont les enjeux politiques, la bataille sanglante pour la conquête du littoral, la recherche de l’hégémonie maritime de Venise, de Gênes et de Pise, la puissance et la diplomatie de Byzance ne sont pas sans annoncer notre monde moderne.
Nous vivons l’étonnante défaite de Noureddin dans la plaine de la Bocquée au pied du Krak des Chevaliers, nous mangeons à la table des princes d’Antioche, vibrons pour la quête de notre héros, tremblons devant ces cadavres au faciès tordu et regardons la belle Naïri, la princesse arménienne, avec les yeux de Tancrède avant de contempler comme Pline jadis, « à la quatrième voile de la nuit, tout à la fois le jour et la nuit » sur le mont Cassius.

10/18
Grands Détectives
ISBN : 978-2-264051-41-7
377 pages
7,30 euros
Parution : 4 novembre 2010