Alchimie,
du latin alchimia, de l’arabe al kimiya, du grec khumeia…
Savoir originaire
de la lointaine Chine, d’Inde, d’Egypte, de
Grèce, de Perse…
Science occulte,
ésotérique, hermétique, affirment les
uns. Transmutation des métaux vils en métaux
précieux, assurent les autres,
ou bien encore
voie spirituelle, philosophie controversée, ancêtre
de la chimie…
Je porte en moi
depuis longtemps le désir d’explorer l’Alchimie.
Plus précisément celui d’aborder le
croisement entre la « médecine des métaux
» des alchimistes et la médecine de la Renaissance.
La période que j’ai choisie est celle, troublée,
du XVIe siècle. L’aventure commence à
la fin du règne de Charles IX et nous conduira jusqu’à
celui de Henri III.
Nous sommes dans
l’antre d’un alchimiste et médecin, Théophraste
le Noir. Au cœur d’un Paris insolite et pittoresque
où, dans les cours des Miracles, vivent des milliers
de mendiants et où les prophéties d’un
Nostradamus, les horoscopes d’un Ruggieri, les livres
de Paracelse et les penchants occultes de la reine mère,
Catherine de Médicis, défrayent la chronique...
Dans le fourneau
qu’on dénomme Athanor, au creux d’un
matras de verre posé sur une épaisse couche
de cendres, couve une étrange préparation.
Poussons ensemble
la porte de la Maison Chymique de Théophraste le
Noir et entrons…
*
* *
Maîtrisant plus que jamais l’alliance
aventure, action, mystère et la rigueur historique
qui a fait son succès, Viviane Moore, dans ALCHIMIE,
nous entraîne de l’effroyable nuit de la Saint
Barthélemy jusqu’en janvier 1588, date à
laquelle le bourreau de Paris, doit exécuter en place
de Grève celui que l’on surnomme « le
Fils de la Lune. »
Enrichi
de dessins et de plans de l’auteure, ce volume réunit
La Femme sans tête, L’homme
au masque de verre, Le souffleur
de cendres ainsi qu’un inédit
: Le Fils de la Lune.